S’il y a bien une complication que l’on ne s’attendait pas à voir chez Panerai, c’est bien la répétition minute. Certes, la marque florentine avait d’ores et déjà proposé, par le passé, de nombreuses complications (du tourbillon à l’équation du temps) mais jamais de répét’minute !
Pour cette toute nouvelle création, la marque horlogère florentine, s’est inspirée de sa propre histoire, indissociablement liée depuis plus d’un siècle au monde de la mer, mais aussi de la tradition marine consistant à marquer le passage du temps à l’aide d’une cloche.
Sur les navires de guerre ou de commerce, cette coutume ancestrale jouait un rôle essentiel dans la vie des marins : en effet, elle servait à réveiller les matelots le matin, à les réunir pour les repas et à indiquer la fin de chaque quart.
Bref, elle rythmait leur journée mais pas seulement ! Cette cloche avertissait aussi l’équipage en cas de danger. Attaque ennemie ou présence d’un autre bateau par mauvais temps. C’est cette ancienne tradition maritime qui a incité Panerai à réaliser une répet’minute.
Pour ce faire, Panerai a développé un nouveau calibre, le P.2005/MR : plus concrètement, il s’agit d’un mouvement squeletté à remontage manuel équipé d’un mécanisme de répétition minute. Le carillon est activé par le biais du poussoir situé à 8 heures. Celui-ci repose sur trois marteaux, qui viennent frapper autant de timbres fixés au mouvement ainsi qu’au boîtier. Avec trois marteaux, contre deux habituellement, on peut jouer trois notes différentes. Le carillon peut ainsi jouer une mélodie, à l’instar d’une cloche.
Le premier timbre est le plus grave ; il marque les heures, tandis que le dernier, le plus aigu, frappe les minutes. Chose inhabituelle, le deuxième timbre produit des triples carillons à une hauteur de note intermédiaire, chaque triple carillon sonnant à intervalles de dix minutes, contre quinze dans un dispositif de répétition minute classique.
Voici un exemple permettant de mieux comprendre son fonctionnement : pour indiquer 10h28, une répétition minute classique produirait dix carillons pour l’heure, un autre carillon pour le quart d’heure, puis treize carillons individuels pour les minutes. Chez Panerai, la séquence est composée de dix carillons graves pour l’heure, deux triples carillons pour les minutes (soit deux intervalles de dix minutes) puis de huit carillons aigus. « Ce système, qui réduit le nombre total de carillons, facilite et raccourcit l’indication sonore de l’heure. Il correspond également à la manière d’indiquer l’heure sur les montres digitales » précise la marque dans son communiqué.
Techniquement, cette Panerai dispose d’un calibre automatique P.2003/6, un mouvement haut de gamme introduit en 2007. Sa réserver de marché de 10 jours rend hommage aux calibres Angelus 8 jours adoptés par Panerai dans les années 40. »Avec cette Radiomir 10 Days GMT – 47 mm PAM 323, Panerai offre une prestation mécanique de haute qualité, moderne et dans l’esprit de la marque. Une GMT qui devrait séduire les voyageurs à la recherche d’une Panerai Radiomir Wrist Shot Replique à la fois élégante et de grande dimension ».Retrouvez l’essai complet de la Panerai Radiomir 10 Days GMT – 47 mm PAM 323 sur le site de notre partenaire The Watch Observer. Découvrez toutes les informations concernant les montres Panerai et les nouveautés en images dévoilées par les plus grandes marques à l’occasion du SIHH 2012.Pouvoir emprunter une jolie montre, la porter quelques jours, faire des photos et la rendre à contre cœur devient notre petite routine à nous chez Les Rhabilleurs. Notamment depuis que nos deux trublions Lionel & Alexandre ont commencé à s’habituer à changer de montre toutes les semaines et, comme tout enfant gâté, m’envoient des mails insistants lorsque je n’arrive pas à trouver de quoi les satisfaire (#VDM).
Malgré ses dimensions réduites à 42mm et une glace saphir de fond, le boîtier de cette Radiomir résiste à 10atm, avec les meilleures garanties. Dans sa version 2015, le cadran affiche une petite seconde à 9H qui s’est additionnée aux heures et aux minutes. Sinon, le design et la construction emblématique des cadrans Panerai demeurent les mêmes. Une première plaque est recouverte de matière lumineuse. Aujourd’hui, le Superluminova remplace le Radiomir (matière lumineuse brevetée par Panerai) mais les propriétés luminescentes sont comparables. Une deuxième plaque, dans laquelle sont découpés chiffres et index, vient recouvrir la première. Les indications apparaissent avec la plus grande distinction de jour comme de nuit. Bien que le design de l’ensemble de cette Panerai Radiomir Acciaio Replique ait toujours été guidé par une vocation purement fonctionnelle, celui-ci présente des lignes affirmées ou les courbes répondent aux angles vifs dans un équilibre harmonieux.Le secret-défense d’hier est aujourd’hui un secret de polichinelle. Les mouvements qui équipaient les Panerai durant l’histoire « militaire » de la marque provenaient de chez Rolex qui monopolisait alors la casquette de la fiabilité. Dès ses vocations civiles affichées, la marque italienne dut, on le comprend bien, trouver de nouveaux mouvements. Ce furent des calibres Unitas qui équipèrent les premières versions « publiques ». Un choix judicieux.
En 1995, l’acteur Sylvester Stallone, grand amateur se fait par exemple livrer une série spéciale Slytech ; donnant une excellente visibilité à la marque. Et lorsque celle-ci se fait racheter en 1997 par le groupe Richemont, elle prend encore une nouvelle dimension.Le groupe Richemont sait en effet exploiter la riche histoire militaire de Panerai, sans la dénaturer, et décide de sortir des rééditions de ces modèles ; mais aussi d’en créer de nouveaux en éditions limitées, ce qui rendra accroc bon nombre d’amateurs. Exemple : le modèle PAM00021, réédition de la Radiomir historique, ne fut produit qu’en 60 exemplaires platine, avec d’anciens mouvements Rolex/Cortebert calibre 618 d’époque, retrouvés par la marque. Inutile de vous dire que ces modèles se sont arrachés et sont vendus aujourd’hui par les maisons de vente aux enchères dans les 100 000 €.Depuis 2013, Panerai nous permet de nous y retrouver plus facilement dans tous ses modèles, avec un site très bien construit qui retrace l’histoire de la marque et des modèles de montres. Les montres Radiomir se retrouvent dans trois collections : la collection historique, la collection contemporaine, et celle des éditions limitées, éminemment fournies, avec des modèles d’exception. Pour le plaisir, en voici quelques-uns.Au début du XXe siècle, Panerai était le fournisseur officiel d’instruments de haute précision pour la marine militaire italienne. Des modèles tels que Radiomir et Luminor on fait le succès de la marque, connue pour son design unique du pont protège-couronne. Deux nouveaux modèles Radiomir viennent aujourd’hui compléter la collection : la Radiomir Black Seal 8 Days acciaio et la Radiomir 8 days Acciaio.
C’est donc en accord avec notre partenaire Cresus que j’ai trouvé une solution que j’espère efficace à notre potentiel manque de stock horloger. Il a donc été convenu de réaliser une fois tous les deux mois une revue dédiée à un modèle mythique que Cresus propose à la vente sur son site (à découvrir ici).Nous commençons aujourd’hui avec le modèle Panerai Radiomir Black Seal que vous présente Lionel et qui, vous verrez, comporte des caractéristiques spécifiques liées à cette appellation aux origines toutes aussi spéciales.Je lui cède donc mon clavier et vous laisse entre ses mains expertes, en espérant qu’il vous traite aussi bien que le modèle qu’il vous présente ici.Quand on est Immortel, j’imagine qu’on sait des choses que nous autres, simples scribouillards des Internets, ignorons. Eux, ces sages de la langue française qui veillent au bon grain mais aussi à l’ivraie qu’Alexandre et moi-même aimons à cultiver entre ces lignes numériques, doivent être dans le vrai.Quand, en plus d’être Immortel, on est « le plus jeune académicien », c’est certainement gage d’un immense savoir qui doit nous obliger. Jeune Immortel, c’est exactement ce qu’est Jean-Christophe Rufin ; et c’est en relisant hier soir Le Grand Cœur que j’ai enfin compris le sentiment mitigé que m’avait toujours procuré les Panerai.En effet, j’étais tranquillement assis au coin du feu, dans un smoking d’intérieur de chez Le Nœud Papillon lorsque Jean-Christophe m’interpella : « A Florence, j’appris à faire la différence entre l’art des artisans, qui était d’un grand raffinement, et l’art des artistes, dans lequel se reflétait autre chose : le génie, l’exception, la nouveauté ».
En fait non, il s’agit en réalité d’une gamme qui renvoie aux modèles historiques de la marque. On retrouve donc le cadran lisible, la forme coussin, un joli croco couleur chocolat. Étrangement, pas de cadran sandouiche.Une bizarrerie qui doit s’expliquer mais que j’ai eu la flemme de chercher je dois t’avouer…Parce que ce qui m’a frappé en fin de compte, c’est le plaisir que j’ai eu à la porter, cette Radiomir.Moi qui ai pu me moquer, à une ou deux reprises je l’avoue avec le rose aux joues, du culte Panerai au bras des bodybuilders, j’ai ravisé mon jugement et rabaissé mon caquet.C’est une montre extrêmement bien finie, agréable à porter et, étrangement, d’une taille raisonnable malgré ses 45 mm de diamètre.Je ne crois pas qu’on pourra réconcilier ici les Pro et Anti Panerai mais j’ai plaisir à partager ma propre expérience (alors que personne ne m’a rien demandé, j’en suis conscient) : je ne suis pas persuadé d’être dans la « cible » des acheteurs de Panerai, mais j’ai pris un grand plaisir à la porter et naviguer quelques heures sur la Seine dans la lumière froide d’un jour blanc d’automne.Elle porte en elle l’héritage d’une belle maison qui a su prendre le tournant industriel et commercial qu’il fallait pour rentrer dans les rangs restreints des marques universelles.
Le son propagé par la répét’minutes est favorisé par les propriétés du boîtier en or rouge ainsi que par son architecture, formée de deux parties autonomes soudées. Ce qui optimise les espaces vides au sein du boîtier afin d’améliorer la qualité du son ; un son unique à chaque montre, qui est fabriquée sur commande spéciale uniquement.
Autre point fondamental de cette pièce : sa fonction répétition minute opère dans deux fuseaux horaires distincts. Le deuxième fuseau horaire est indiqué sur le cadran à l’aide de l’aiguille fléchée centrale et de l’indicateur aM/PM situé sur le comptoir à 3 heures. Là aussi, la simplicité est de mise dans la sélection et l’activation de ce qui s’apparente fondamentalement à un double mécanisme des heures et des minutes. Le dispositif a été conçu de façon à ne pas affecter l’intégrité du mouvement.
Pour éviter toute activation accidentelle, il est nécessaire de tourner légèrement la couronne de remontage pour pouvoir manipuler le carillon via le poussoir situé à 8 heures. Le degré de rotation requis est indiqué par un segment noir placé sur le côté de la couronne : lorsque l’indicateur est visible côté cadran, le carillon ne peut retentir. Toutefois, une simple pression sur le poussoir de la couronne suffit pour sélectionner l’heure locale ou l’heure du second fuseau horaire. L’indicateur rouge Ht/Lt (heure locale/heure secondaire) positionné à 8 heures permet de différencier les deux fuseaux.
Par ailleurs, ce calibre P.2005/MR, fruit de quatre années de recherche et développement, se distingue par son régulateur à tourbillon Panerai, que l’on peut admirer côté cadran et côté fond grâce à son squelettage. Dans ce système breveté par OP, la rotation du tourbillon est différente de celle du tourbillon classique. Avec la version traditionnelle, la cage du balancier tourne sur elle-même, annulant toute variation pouvant résulter de la gravité et des éventuels chocs. Avec le mécanisme Panerai, la cage du tourbillon tourne sur un axe perpendiculaire et non parallèle au balancier. Le P.2005/MR accomplit deux rotations par minute, contre une seule pour un tourbillon traditionnel.
Le travail de squelettage contribue aux performances acoustiques et permet d’admirer les détails du calibre. Tous les éléments qui forment le cadran sont montés directement sur le mouvement ou le rehaut. Les petits marteaux dévolus à la répétition minute ainsi que les deux barillets, qui emmagasinent une réserve de marche d’au moins quatre jours, sont visibles depuis le fond ajouré, lequel dévoile également l’indicateur de réserve de marche apparié au mouvement.
Le boitier Radiomir 1940 est très imposant avec ses 49 mm, il est étanche à 30 mètres. Les chiffres et index bâtons sont bien évidemment recouverts de Superluminova. Pour cette Panerai Radiomir 2015 Replique produite uniquement sur commande, Panerai propose différentes options personnalisables (choix du bracelet, des aiguilles et d’autres éléments) et la possibilité de remplacer le boîtier en or rouge par un autre matériau. A noter que la nouvelle boucle déployante du bracelet s’accorde avec le squelettage des autres composants.
Powering the watch is Panerai’s P.4000 caliber. This manufacture movement was the first automatic caliber fitted inside a Radiomir 1940. It was also the company’s first movement with a decentralized oscillating weight, allowing it to clock in at just 3.95mm thick. It still provides great shock resistance thanks to a balance bridge securing the balance at two points and it delivers 72 hours of power reserve (three full days). The finishing is minimal, which isn’t entirely shocking on a sport watch like this. The mainplate is lightly brushed, while the tungsten rotor is engraved. Oh yeah, and it’s water resistant to 100 meters (obviously).The Panerai Radiomir 1940 3 Days Automatic Acciaio 42mm is priced at $10,000 and comes with a distressed leather strap which echoes the lume on the dial.Panerai Radiomir 1940 3 Days Automatic Acciaio 42mm; Case: Radiomir 1940, 42 x 11mm, cushion-shaped, stainless steel, fully polished; Functions: Hours, minutes, small seconds off-center. Movement: manufacture made, caliber P.4000, fully automatic, 3.95mm thin, beating at 4Hz, 70-hour power reserve. Strap: natural leather.Top ! Je suis… un mythe horloger exceptionnel que tous les amateurs de montres de luxe savent apprécier… Je possède une forme reconnaissable entre mille, une histoire solide et riche, et j’ai été conçue dans de nombreux modèles en éditions limitées qui entretiennent le désir de mes fans… Je suis, je suis… La montre Panerai Radiomir bien sûr !Je ne sais pas pour vous mais nous, on l’adore. Et notre « cas » n’est pas isolé. On est beaucoup, beaucoup à aimer la marque Panerai, et certains l’aiment très fort : ce sont les Paneristi. Vous allez voir, en découvrant la Radiomir que tout le monde peut en tomber fou amoureux, ses formes originales sont universelles.
C’est donc en accord avec notre partenaire Cresus que j’ai trouvé une solution que j’espère efficace à notre potentiel manque de stock horloger. Il a donc été convenu de réaliser une fois tous les deux mois une revue dédiée à un modèle mythique que Cresus propose à la vente sur son site (à découvrir ici).Nous commençons aujourd’hui avec le modèle Panerai Radiomir Black Seal que vous présente Lionel et qui, vous verrez, comporte des caractéristiques spécifiques liées à cette appellation aux origines toutes aussi spéciales.Je lui cède donc mon clavier et vous laisse entre ses mains expertes, en espérant qu’il vous traite aussi bien que le modèle qu’il vous présente ici.Quand on est Immortel, j’imagine qu’on sait des choses que nous autres, simples scribouillards des Internets, ignorons. Eux, ces sages de la langue française qui veillent au bon grain mais aussi à l’ivraie qu’Alexandre et moi-même aimons à cultiver entre ces lignes numériques, doivent être dans le vrai.Quand, en plus d’être Immortel, on est « le plus jeune académicien », c’est certainement gage d’un immense savoir qui doit nous obliger. Jeune Immortel, c’est exactement ce qu’est Jean-Christophe Rufin ; et c’est en relisant hier soir Le Grand Cœur que j’ai enfin compris le sentiment mitigé que m’avait toujours procuré les Panerai.En effet, j’étais tranquillement assis au coin du feu, dans un smoking d’intérieur de chez Le Nœud Papillon lorsque Jean-Christophe m’interpella : « A Florence, j’appris à faire la différence entre l’art des artisans, qui était d’un grand raffinement, et l’art des artistes, dans lequel se reflétait autre chose : le génie, l’exception, la nouveauté ».
Malgré ses dimensions réduites à 42mm et une glace saphir de fond, le boîtier de cette Radiomir résiste à 10atm, avec les meilleures garanties. Dans sa version 2015, le cadran affiche une petite seconde à 9H qui s’est additionnée aux heures et aux minutes. Sinon, le design et la construction emblématique des cadrans Panerai demeurent les mêmes. Une première plaque est recouverte de matière lumineuse. Aujourd’hui, le Superluminova remplace le Radiomir (matière lumineuse brevetée par Panerai) mais les propriétés luminescentes sont comparables. Une deuxième plaque, dans laquelle sont découpés chiffres et index, vient recouvrir la première. Les indications apparaissent avec la plus grande distinction de jour comme de nuit. Bien que le design de l’ensemble de cette Panerai Radiomir 10 Days Gmt Replique ait toujours été guidé par une vocation purement fonctionnelle, celui-ci présente des lignes affirmées ou les courbes répondent aux angles vifs dans un équilibre harmonieux.Le secret-défense d’hier est aujourd’hui un secret de polichinelle. Les mouvements qui équipaient les Panerai durant l’histoire « militaire » de la marque provenaient de chez Rolex qui monopolisait alors la casquette de la fiabilité. Dès ses vocations civiles affichées, la marque italienne dut, on le comprend bien, trouver de nouveaux mouvements. Ce furent des calibres Unitas qui équipèrent les premières versions « publiques ». Un choix judicieux.